François Bel « piège » ses objets décomposés dans du verre acrylique. Cette technique lui permet de stopper le mouvement, de figer le temps, de capturer l’espace. L’artiste nous offre ainsi la sensation et l’illusion que le temps est lui aussi « cristallisé » afin de satisfaire notre utopie, notre rêve à tous, celui de l’arrêter ne serait-ce que quelques secondes. Ses œuvres poussent à la réflexion sur les maux de la société, ses colères, ses doutes mais aussi ses nombreuses interrogations sur le temps et son mouvement dans une société où tout va de plus en plus vite et où l’homme contrôle bien des choses. Dans ces petits « Big Bang », on reconnaît à la fois les influences du mouvement Dada, du Ready Made de Duchamps, du Nouveau Réalisme de César et Arman et du Pop Art. Chaque sculpture nous interroge à travers un esthétisme et une maitrise indéniables.