
CHARLES MALHERBE
SCULPTURES / Sculptures
Gaz
110 x 30 x 20 cm
Technique mixte (pierre, bois, métal, tôle, carton, plastique)
Vendue
Matalia
117 x 25 x 25 cm
Technique mixte (pierre, bois, métal, tôle, carton, plastique)
Vendue
Eléphant rouge
98 x 19 x 24 cm
Technique mixte (pierre, bois, métal, tôle, carton, plastique)
4 500 €
Contact
114 x 24 x 19 cm
Technique mixte (pierre, bois, métal, tôle, carton, plastique)
4 500 €
Knippelsbro
98 x 16 x 23 cm
Technique mixte (pierre, bois, métal, tôle, carton, plastique)
Vendue
FAÇADES / Facades
CHARLES MALHERBE (1969)
Les sculptures de Charles Malherbe sont des récifs isolés sur lesquels se serait aggloméré une sorte de patchwork architectural, refuges improbables marqués par le temps qui passe et les multiples remaniements des communautés qui les habitent. D’autres sont telles des stations d’observation, reliques de civilisations récemment collapsées. Un peu comme si on avait demandé au cinéaste Miyasaki de tourner le prochain épisode de Mad-Max.
Elles sont la base d’un récit ouvert dont les briques seraient la densité démographique, l’effondrement, la résilience, le choix et l’acheminement des sources d’énergie …
Sa technique s’apparente plutôt à un travail photographique qui s’attarde sur le détail, la miniaturisation étant moins une performance qu’un subterfuge. Il utilise des matières multiples (pierre, bois, métal, tôle, carton, plastique) en vue d’un rendu le plus réaliste possible.
Charles Malherbe puise son inspiration de diverses influences : Michael Wolf et les Becher pour la photo et l’architecture, Ian MC Que et Simon Stalenhag pour l’illustration, et Hiroyuki Hamada pour la sculpture, entre autres.
Ses compositions se recouvrent parfois de graffes issus de son imagination ou empruntés à des artistes du mouvement Street Art qu’il admire et permettent d’ancrer ses œuvres dans l’histoire contemporaine. Nous citons entre autres Broken Fingaz, Saner, Neuzz, M. Chat, Miss. Tic, Beastman & Phibs, Muretz. Il s’agit là d’un véritable hommage.
Né en 1969 au Mans, Charles Malherbe fait ses études aux Beaux-Arts de Nantes, avant d’émigrer en 2001 dans le sud de la France.
Il se consacre, dans un premier temps, à la création de scénettes humoristiques dans des petites vitrines. Il évolue ensuite vers d’autres thèmes dont il puise l’inspiration dans l’archéologie et les récits ethnologiques. Dans une continuité naturelle, ses créations évoquent aujourd’hui une sorte d’anticipation future.
Charles Malherbe's sculptures are shelters built on isolated reefs marked by the passing of time and the multiple reorganisations of the communities that inhabit them. Others are like observation stations, relics of civilizations that have recently collapsed. It is as if filmaker Miyasaki had been asked to shoot the next episode of Mad-Max.
His sculptures are the basis of an open narrative whose elements would be population density, collapse, resilience, the choice and routing of energy sources...
His technique is akin to photographic work that focuses on detail, miniaturization being less of a performance than a subterfuge. He uses multiple materials (stone, wood, metal, sheet metal, cardboard, plastic) to achieve the most realistic final effect possible.
Charles Malherbe draws his inspiration from various influences: Michael Wolf and the Bechers for photography and architecture, Ian MC Que and Simon Stalenhag for illustration, and Hiroyuki Hamada for sculpture, among others.
His compositions are sometimes covered with graffiti from his imagination or borrowed from artists of the Street Art movement that he admires and allow his works to be anchored in contemporary history. We can mention Broken Fingaz, Saner, Neuzz, M.Chat, Miss. Tic, Beastman & Phibs, Muretz. This is a real tribute.
Born in 1969 in Le Mans, Charles Malherbe studied at the Beaux-Arts in Nantes, before emigrating to the south of France in 2001.
At first, he devoted himself to the creation of humorous scenes in small shop windows. He then moved on to other themes, drawing inspiration mainly from archaeology and ethnology. In a natural continuity, his creations today evoke a kind of future anticipation.